Une enquête qui tourne mal [Jessica]

Vendredi matin j’ai commencé une enquête sur une affaire concernant de la maltraitance d’enfants dans un foyer familiale. J’étais en relation avec deux des dix enfants actuellement placés dans cette famille. Seulement les parents qui ne devaient pas rentrer tôt m’ont surprise et je me suis retrouvé menotté et enfermé dans la cave qui sert de punition pour les enfants. Je ne sais pas trop ce qu’ils envisagent de faire avec moi, et je prends conscience que je devrais donner à Jessica ou même à mon boulot les adresses des endroits ou je me rends, seulement là c’est trop tard.
Aujourd’hui nous sommes dimanche, il est déjà plus de 16 heures, je suis vraiment fatiguée, j’ai fait mes besoins dans un seau et je n’ai pas eu de repas. J’ai pris quelques coups pour donner suite aux questions du père de famille, mais je suis une femme forte, enfin jusqu’à quand ? Je pense énormément à mes proches. Je suis surprise d’entendre un bruit dans la pièce à côté, la porte s’ouvre. Je pense vraiment que mon heure approche, seulement ce sont les deux adolescents de la maison qui sont devant moi, rapidement il me détache et me dise de m’enfuir, de courir sans me retourner. Ils m’offrent la liberté dont j’ai besoin pour me sauver. Je suis reconnaissante, je les préviens que je vais revenir pour les aider, les sauver, les tirer de là, qu’ils soient courageux ! Je ne vais pas me faire prier et rapidement fuir le coin, la maison même et rejoindre une maison voisine pour demander de l’aide. Apparemment une alerte disparition circule sur moi, ce qui m’aide vraiment à ne pas me faire passer pour une folle.
La police et les secours vont rapidement arriver sur place, je vais être prise en main, mais avant ça je vais les aiguiller sur la famille, je ne veux pas que les enfants morflent alors qu’ils n’ont que vouloir s’en sortir et m’aider aussi.


Je vais ensuite me faire conduire à l’hôpital et ma femme va être mise au courant pour venir me rejoindre. Je ne sais pas ou est mon téléphone, ni même mon sac à main, et son contenu. J’espère vraiment le retrouver, il est symbolique et dedans j’ai mon appareil photo avec des photos de ma famille. Depuis que j’ai commencé le journalisme, j’ai repris le plaisir d’avoir un vrai appareil.
Je suis isolée dans une chambre avec une simple blouse comme vêtement. Ils ont pris des photos, relevés des choses sur mon corps. J’ai une coupure à la lèvre, un bleu sur le front et des marques sur les bras, vu que je me protégé avec mes bras. J’ai une perfusion pour m’hydrater, et on devrait m’apporter de quoi manger vu que j’ai vraiment faim. En attendant je me contente de boire de l’eau.

Ruby s'absente régulièrement pour des reportage et des fois il est possible que ca soit en début de soirée ou la nuit. Heureusement pas trop souvent. Quand elle va rentrer plus tard, elle me prévient toujours avec au minimum un sms. Elle aurait du rentrer pour le gouter ou au plus tard, le repas du soir mais le gouter est passé. JE ne me suis pas inquiété, ce n'était pas sure qu'elle soit là. L'heure du souper arrive et toujours pas de Ruby. J'essaye de rester calme. Je mange avec les enfants et les met au lit. J'envoie des messages a Ruby mais elle semble ne pas les recevoir, je n'ai qu'un "v" sur mon message au lieu des deux. JE met son repas au chaud pour quand elle rentrera mais toujours pas de nouvelle.
Je vais m glisser dans le li. Je m'endors mais me réveille régulièrement Et toujours pas de Ruby.
Je me réveil au petit matin et j'envois un message a ma belle mère. Peut être qu'elle a été dormir là-bas parce que c'était plus simple mais ils ne l'ont pas vu non plus.
Je m'occupe des enfant et appel un ami avec qui elle travail des fois mais il ne l'a pas vu et ne sait pas ou elle se trouve. Il va se renseigner.
JE confie les enfants a la soeur de Ruby qui devait de toute façon passer les garder et au lieu de me rendre a ma pâtisserie. je vais voir la police et leur explique ce qu'il se passe. Ils tempèrent un peut et me disent que peut être elle nous a quitté alors que je sais bien que ce n'est pas vrai. Il me disent d'attendre 24h et si elle n'est pas rentré, de retourner vers eux.
Je soupir et vais a la pâtisserie pour essayer de e changer les idées. J'attend 16h et retourne voir la police et leur dit bien que a présent ca fait un peu plus de 24h qu'elle aurait du rentrer.
Ils vont enfin commencé a chercher. Je leur donne les éléments que j'ai. Sans me rendre compte, je laisse un paquet de biscuit a l'accueil. Ca n'est pas très grave. Ca leur fera plaisir. Ce n'est qu'en arrivant a la maison que je m'en suis aperçue.
JE passe a nouveau la soirée et la nuit sans vraiment dormir. Louvéa reste dormir a la maison car elle n'ont plus n'est pas rassuré.
Ce n'est que le dimanche que je saurais ce qu'il en est. Je reçoit un appel de la police. J'explique vite a Louvéa qui reste avec les petits et je lui promet de l'appeler de l'hôpital.
Une fois arriver, Je demande la chambre de ma femme.
Je rentre dans la chambre et m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras. Ruby.

J’ai tellement hâte que ma femme arrive et que je puisse la sentir dans mes bras. J’espère qu’elle va bien, que nos enfants vont bien, que nos familles vont bien, mais j’ai hâte de la voir.
Je suis allongée sur le lit, j’ai toujours la perfusion dans le bras, j’ai bu et j’ai mangé un peu, il en reste d’ailleurs sur la tablette à roulette qui j’ai poussé un peu.
J’entends la voix de Jessica qui m’appelle et je lui ouvre les bras en me redressant pour que l’on puisse se sentir l’une dans les bras de l’autre. « Jessica, je suis tellement contente de te voir. » Je pose ma tête sur son épaule. « Je suis désolé. » Je me sens obligée de lui dire me sentant responsable de mon absence. Je vais me pousser un peu sur le lit pour qu’elle puisse se poser. « Tu veux bien te mettre tout à côté de moi sur le lit. »

Je reste bien contre elle un moment sans la lâcher. Je souffle a son oreille. Je t'ai cru perdue.
Je la lâche et me redresse. Je prends la place qu'elle me laisse sans demander mon reste. Elle me le propose elle même de toute façon. Je la regarde et passe mes doigts doucement sur ses blessures. Je suis encore un peu tremblante. Je pose mes lèvres sur les siennes sans trop appuyer et pose ma tete sur son épaule.

« Je ne pensais pas sortir de là-bas vivante…mais j’ai eu de la chance, quand on fait du bien, on nous donne du bien… » Je lui caresse doucement le dos. Je la regarde dans les yeux avant notre baiser. C’est bon de la retrouver, même si j’ai le visage un peu abimer. « A partir de maintenant, je laisserais toujours une note avec l’endroit ou je vais, toujours… » Je me pose à nouveau bien contre le dossier, en la gardant tout contre moi. J’ai le bras sans perfusion autour de ses épaules.
« Comment vont les enfants ? et mes parents ? » J’espère qu’elle a eu du soutien pendant mon absence. « Tu as pu manger un peu ? et dormir ? » Je connais sa fragilité et c’est ce qui m’inquiète le plus, je ne veux pas la détruire.

Je n'ai pas vraiment eu tous les détails. Je ne sais pas si c'est bien que je sois mise au courant.
Mais tu va bien? C'est finalement plus une question qu'une affirmation.
Et je te le demanderais à chaque fois.
Les enfants demande ou tu es. Je leur ai dit que tu travaillait je crois qu'ils l'ont cru...
Ils sont avec ta soeur.
Je leur ai dis que je venais te voir... Tu veux qu'on les appels en visios? ils seront rassuré.
Je sors mon portable de ma poche.

« Maintenant que je suis là oui… je suis juste déshydratée, je n’ai pas mangé non plus, enfin la oui, mais je vais aller bien, je suis là regarde, je vais bien non ? » J’essaye de la rassurer.
« On va faire ça alors. »
« Tu as bien fait. » Je suis rassurée que les enfants ne sont au courant de rien, puis là s’ils sont avec Louvéa, je sais que Jessica pourra rester avec moi le temps que je dois rester.
« Après, là je veux juste me reposer un peu avec toi. D’ailleurs je ne sais même pas si la police à pu trouver mon sac, mon téléphone. » Je vais lui prendre le téléphone pour le déposer sur la table haute à côté du lit. « Tu sais que jamais je ne vous laisserais intentionnellement ? »

J'aurais du prendre de quoi manger avec moi. Je suis désolé, je n'y ai pas pensé. Je regarde ensuite la perfusion. C'est de l'eau?

Eu... je ne sais pas. Ils ne sont pas venu vers toi?
Je la regarde faire avec mon téléphone. Je vais le prendre. Je vais juste envoyer un message...
Je commence a l'écrire et finalement relève la tete pour la regarder.
Je sais. La police disait le contraire mais je le sais. Tu ne laisserais jamais les enfants.

« Ils m’ont donné de quoi manger, il m’en reste encore, tu en veux ? »
« Euh c’est sérum je pense, c’est pour m’hydrater, je ne sais pas trop ce que j’ai entendu. »

« Si au départ, ils doivent revenir, ils doivent fouiller la maison et mettre les enfants en sécurité je pense. » Je secoue doucement la tête et je vais lui enlever le téléphone, seulement elle va le récupérer. Je vais la laisser faire.
« Pas seulement les enfants, toi aussi je ne te laisserais pas, toi aussi tu comptes énormément pour moi, tu es ma femme. » Je lui caresse la joue. « Et puis j’ai ma famille aussi, la famille trouve toujours la solution la plus classique, la prochaine fois va voir la voisine, je suis sûr qu’elle se bougera plus elle. » Je lui dépose un baiser sur le front. « Je suis avec toi maintenant. »

Non merci, je ne peu rien avaler.
On demandera à l'infirmière. Le médecin a dit quoi?

Je hoche la tête. tu faisais quoi?
Oui..
ah. Je n'avais pas pensé... Je fais la moue et fini mon sms et pose le téléphone.
J'aurai du y penser. Tu serais rentré plus vite.

« Je m’en doutes, mais tu dois prendre des forces… » Je grimace.
« Ils attendent de voir que tout va bien dans mes examens, et que cette perfusion termine aussi avant d’envisager de me laisser. Pour mon visage et mes bras ça va cicatriser, et je n’ai pas d’autres traumatisme si cela peut te rassurer. » Je ne veux pas lui parler de l’endroit ou j’étais enfermé parce que je ne veux pas qu’elle souffre trop pour ce que j’ai vécu, je pense pouvoir le gérer, enfin j’espère.

« Je faisais quoi ? » Je relève un sourcil.
« Ce n’est pas grave, ça n’aurait rien changé, ce sont les enfants qui m’ont libéré, enfin les adolescents… si tu savais ce qu’ils subissent depuis qu’ils sont petits, j’ai eu de la chance qu’ils me fassent confiance ces enfants-là… » Je soupire doucement. « Je ne pensais pas qu’un jour ce genre de chose pouvait arriver, j’étais tellement confiante.

Je mangerais plus tard. Ou à la maison. Ou plus tard à la maison. Je fais la moue.
Ils ont tous regardé? Tu n'as rien de cassé au moins? C'est dans long les résultats?
Ils ont désinfecté? Je pose beaucoup de question mais une fois que je sauras tout, je pourrai me calmer.

Oui, ton article.
Je prend appuis sur mon coude et la regarde.
Personne n'a fait de signalement?

« C’est vrai ? tu me le promets ? » Je la regarde dans les yeux.
« Je vais bien, j’ai juste quelques marques, mes poignets, mes bras et un peu le visage c’est tout, je n’ai pas pris de coup, je me protégeais… » Je grimace. « Bientôt. » Je n’ai pas de temps d’indiqué, je verrais bien.
« Oui Madame, ils ont fait les prélèvements puis j’ai eu le droit au désinfectant, mais là j’ai juste hâte de rentrer reprendre une bonne douche avant d’enfiler un pyjama et me retrouver dans le lit avec ma famille. » J’essaye de la rassurer.

« Je travaillais sur les services sociaux, et puis là j’étais surtout penché sur cette famille, je voulais aider ces enfants… mais c’était surtout sur la négligence des services sociaux… » Je ne cache pas mon travail à ma femme, je suis journaliste, pas avocate.
« Si justement… mais bon… » Je lui dépose un baiser sur le front, je passe outre ma coupure sur la lèvre. « Je t’aime. » Je pends plaisir à le lui dire, ce n’est pas seulement pour changer de sujet.

Je hoche la tête. J'ai fait des nuggets pour les enfants et il en reste.
Je regarde chaque partie de son corps qu'elle a énuméré et hoche la tête.
Sinon, on part sans rien demandé...
Mince, le lit est tout en désordre. Je dis ca sans plaisanterie.
Avant de dormir un bon chocolat chaud. Je souris.

Je fronce un peu les sourcils. Et les services sociaux ne vont pas t'en vouloir?
Et ils sont toujours la bas? Tu veux que j'aille les chercher? Je prendrais une batte si les parents m'attaques. Et Jake...
Je lui sourit. Je t'aime aussi.

« C’est parfait ! » Dis-je avec honnêteté.
« Je ne peux pas faire ça, je vais devoir prévenir la police aussi, enfin je vais leur laisser le plaisir de le faire en fait… »
« Tu as trop passé de temps au lit ? » Je m’inquiète pour elle.
« Tu me crois si je te dis que j’ai plus envie de salé ? » Je rigole doucement.

« Je ne sais pas, et je m’en fou, au bout d’un moment ça met tout le monde en danger… j’en ai marre d’entendre qu’il y a des parents qui maltraitent les enfants, d’autres qui vont même jusqu’à les tuer… Comment c’est possible ? » Je grimace.
« Je ne pense pas, la police a envoyé des agents… et je ne vais pas t’envoyer là-bas… » Je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose.
Je vais lui prendre la main et bien m’allonger. « En attendant que je puisse sortir, on va se reposer un peu toutes les deux… »

Ah... oui. Alors on va attendre...
Eu non... J'ai beaucoup bougé et je ne l'ai pas fait après m'être levée.
Je la regarde. Ah. Alors a la maison, j'ai des nuggets. Je souris. Il y a de la mayo et du ketchup aussi.

Je la regarde et suis surprise de ce qu'elle me dit. je sais que ca existe mais je me dis que là, si c'est des enfants qui sont placés dans des familles pour aider, si elle font ca, ce n'est pas aidant.
Des familles d'accueil qui tuent? Je lui prend la main pour la serrer un peu.
Ah c'est bien alors... Tu va garder contact avec eux?
Je m'allonge contre elle. Oui, repose toi.

« Oui. » Je ne peux pas sortir d’ici comme je le voudrais.
« Alors tu manques de sommeil ? »
« Seulement des nuggets ? les tiens sont très bon alors c’est parfait pour l’entrée. » Je rigole doucement.

« Oui… j’ai vu deux ou trois dossiers là-dessus, et même des parents qui font du mal à leurs enfants… l’aide à l’enfance n’est pas assez présente, ils ont tellement de dossiers… le système est mal fait, et j’espère que cette histoire va faire bouger les choses. » Je serre doucement sa main tout en la regardant.
« Oui, je compte bien aller les voir, et les aider à trouver un bon endroit. »
« C’était dur d’être loin de toi. » Je ferme les yeux.

Non. je manque toi. je fais la moue ce que je viens de dire est étrange.
Oui. des nuggets mais pas en entrée, en plat. tu veux des frites avec? je peu rapidement en faire si tu veux. Et de la salade. Tu veux autre chose?

Je hoche la tête. Et il y a tout ceux qui ne sont pas connu...
Je lui fais un bisou sur la joue. Je t'accompagnerais si tu veux...
Je la vois fermer les yeux et je pose ma tete contre elle. On est là toute les deux. Je resserre doucement mon étreinte.

Je souris en coin a ce qu’elle dit, trouvant ça même étrange, mais c’est mignon.
« Je vais me prendre une bonne semaine de vacances, toi aussi ? » Je lui fais une proposition.
« Ou alors on fait un passage pour acheter des trucs déjà préparés et comme ça on se repose encore plus toutes les deux ! »

« Oui ! » Je fais un mouvement de tête.
« Avec plaisir. » J’apprécie qu’elle me soutienne.
« Oui toute les deux. » Je me sens tellement bien que je vais m’assoupir, je suis enfin sereine auprès de Jessica, elle est apaisante et je suis fatiguée.

Tu as raison. Tu te reposera et tu ira voir tes chevaux.
Je fais la moue. Mais j'ai vite fais de préparer tout ca tu sais. Ca ne te plais pas? Tu veux manger autre chose?

Je lui caresse doucement la main avec mon pouce. Je sens qu'elle s'endort. Je vais rester tout contre elle. J'ais un peu peur de bouger aussi et je suis viens contre elle.

« Oui, tu pourras monter avec moi sur ma Tornade… » Je la regarde dans les yeux.
« Non c’est très bien, je te laisserais le faire alors. » Je vois bien que ça lui tient à cœur.

Je m’endors dans les bras de ma femme, je me sens tellement bien.
Seulement au bout d’un moment, j’entends la porte s’ouvrir et je fais un bond, il s’agit d’une infirmière qui vient pour mes constantes. Je vais la laisser faire. Puis lui demander si je peux partir, je suis prête à signer une décharge et la police pourra venir à mon domicile, mais là j’ai juste envie de rentrer me reposer chez moi.
Elle va se renseigner et va revenir.
Je me retrouve à nouveau seule avec Jessica le temps qu’elle aille se renseigner. « Je n’ai pas trop bougé ? ni parlé ? »

Au deuxième tour oui. Je souris.
Je souris toute contente. Super. Et comme ca je pourrais te faire un petit dessert.

Je laisse Ruby dormir et je n'arrive pas a l'accompagner alors je reste simplement là à la laissé dormir.
Je suis surprise de son sursaut et je la serre dans mes bras. Tout va bien.
J'écoute sa demande à l'infirmière.
Non. Tu e resté plutôt calme. Quelque petits sursaut mais trois fois rien. Pas plus que d'habitude.

« Super ! » Je suis contente de pouvoir prochainement monter à cheval avec ma femme, même si elle ne fait ça que rarement.
« Merci. » J’ai de la chance que mon calvaire n’a pas duré trop longtemps et que je n’ai pas subi d’abus sexuel, juste corporel. Enfin je ne dis pas que ce n’est rien, parce que je ne sais pas vraiment comment ça va se passer les prochains jours, mais je me sens chanceuse de pouvoir être libre assez rapidement et auprès de ma femme. J’ai du mal à vraiment tout comprendre, je ne pensais pas que ce genre de chose était possible.

Heureusement qu’à mon réveil j’ai ma femme pour me rassurer. Je me souviens rapidement ou je me trouve du coup. L’infirmière repart et je questionne ma femme.
« D’accord, je ne sais trop comment vont se passer les prochains jours, alors si quelque chose ne va pas il faudra me le dire. » Je me cale dans ses bras. « J’ai envie de rentrer et de tout oublier… » Dis-je sincèrement.

On verra. Un jour après l'autre. Je resserre mes bras autour d'elle et pose ma tete contre la sienne.
Déjà là on va voir si tu peu rentrer. Tu n'as pas mal?
Tu as l'air bien alors pas la peine de rester la mais le mieux c'est de s'assurer que tu va bien.
Je fais la moue.

« Oui, on verra au jour le jour. »
« Juste un peu, mais j’aimerais rentrer, rejoindre notre maison et nos enfants, puis je serais mieux dans notre lit, et je ne sais pas quand la police va revenir… pour parler… »
Je vais lui prendre la main. « Je ne me sens pas complètement en sécurité ici… »
Je bouge ma tête d’un côté puis de l’autre. « J’ai juste envie de rentrer et de m’enfermer chez nous… » Je la regarde sérieusement. Je me livre, en même temps, je suis fatiguée et j’ai mal un peu partout.

Un membre du personnel arrive avec une décharge, elle m’explique qu’il voulait me garder plus longtemps surtout vu ce que je viens de subir, mais je refuse, je sais que je me sentirais mieux chez moi. En plus je ne suis pas seule, il y aura Jessica pour me surveiller.